Nestor Hountondji / El Rego & ORCHESTRE LES DOYENS (1980)


Je remercie Jaime, fidel auditeur, pour ce disque très rare trouvé sur Youtube. Nestor Hountondji est le compositeur et El Rego le chanteur. Ils sont accompagnés par l'orchestre Les Doyens, un groupe inconnu sur Oro. Un disque afrobeat que je trouve inspiré par Fela & Egypt 80.


I thank Jaime, fidel listener, for this rare record found on Youtube. Nestor Hountondji is the composer and El Rego the singer. The "Orchestre Les Doyens" is totally unknown on Oro. This great afro-beat record is inspired for me by Fela and his Egypt 80 band.

Gnonnas Pedro & His Dadjes Band (Gabon)


Gnonnas Pedro a enregistré ce maxi 45 tours au Gabon avec "Ses Dadjes Band". Un disque rare. On trouve sur la face A un rythme agbadja typique de l'ouest du Bénin et du répertoire de l'artiste. Sur la face B, Gnonnas Pedro rend hommage, en soukous, au président Omar Bongo. Je pense que cette chanson a bien vieilli et qu'aujourd'hui le peuple gabonais n'apprécierait pas vraiment les paroles.


Gnonnas Pedro recorded this 12-inch single in Gabon with "his Dadjes Band". A rare record. On side 1, "Le Vodjo" is a modernized agbadja rhythm from western Benin and on side 2, "Je voudrais te voir" is a soukous rhythm which lyrics honor president Omar Bongo. I think this song has aged well, I am not sure that nowadays Gabonese people would appreciate the lyrics.


Sezonmon Alosse (ALS 31/1977)


Je continue ma prospection de la musique traditionnelle avec un disque édité sur le label Albarika Store par Sezonmon Alosse, un artiste déjà exposé sur Oro.


I continue my exploration of traditional Benin's music with a record edited on Albarika Store label in 1977 by Sezonmon Alosse, already exhibited on Oro.

Kante Manfla (1967)


J'aime cette période musicale Ivoirienne ou tous les artistes de la région se retrouvent en studio et enregistrent une multitude de rythmes comme le soukous, la morna ou le boogaloo qui figurent dans ce disque composé et chanté par le grand Kante Manfila. Voici un extrait d'article de Bertrand Lavaine de RFI:

Natif d’un village proche de Kankan, à l’est de la Guinée, Manfila débute réellement sa carrière à Abidjan où il est venu vivre alors qu’il a une vingtaine d’années. Déjà initié à la guitare, le jeune homme poursuit sa formation en Côté d’Ivoire auprès du saxophoniste malien Moussa Cissoko. Il se lie aussi avec un compatriote de ce dernier, venu de Mopti. « Je rencontre le Guinéen Kanté Manfila, guitariste dans le célèbre orchestre N'Douba Koidio. Il dit vouloir créer un groupe, nous tombons d'accord pour collaborer. Il sera chef d'orchestre, guitare solo et chanteur. Je serai flûtiste, trompettiste et chanteur. Ensemble, nous recrutons les musiciens et nous donnons le nom d’African Style à l'orchestre », écrit Sorry Bamba. « Le succès de l’African Style nous permet à Manfila et à moi, et chacun de notre côté, de sortir de nombreux disques. Nous sommes en relation avec le producteur nigérian Djima Yanda, le frère ainé du célèbre producteur Badmos...


I love this musical period in Ivory-Coast when artists coming from all over Africa found themselves in studio and recorded a variety of rhythms like soukous, morna or boogaloo, like in this EP composed and sung by the great Kante Manfila. Here is an article written by Bertrand Lavaine from RFI radio:

Born in a village near Kankan, east of Guinea, Manfila really began his career in Abidjan where he came to live when he was twenty years. Already started on guitar, the young man continued his training in Côte d'Ivoire to Mali's saxophonist Moussa Cissoko. Then he met Sorry Bamba who said about him: " I meet the Guinean Manfila Kante, guitarist in the famous orchestra N'Douba Koidio. He says he wants to create a band, we agree to collaborate. He will be leader, singer and guitar solo. I will be flutist, trumpet player and singer. Together, we recruit musicians and we give the name of African Style to the band. The success of the African Style allowed us to record many records on Djima Records with producer Djima Yanda, the older brother of famed producer Badmos...


Vodun Music: Achina


Achina est un vodoun connu et redouté au Bénin. Contrairement aux vodoun cosmiques (terre, air, feu, eau) Achina est clanique c'est à dire que l'on devient adepte de ce dieu uniquement par filiation. C'est un dieu "familial". Les adeptes d'Achina avait une fonction sociale très particulière à l'époque des royaumes du Bénin ou du Nigeria; ils étaient les "bourreaux" des rois, autrement dit, des coupeurs de têtes. Aujourd'hui, ils ne jouent plus ce rôle mais les cérémonies sont toujours vivantes et sont affiliées aux ancêtres du clan.

Achinasi by Orogod

Achina is a known and feared vodun in Benin. Unlike cosmic vodun (earth, air, fire, water) Achina comes from a clan, that is to say that one becomes a follower only by descent. It is a "family" god. Achina followers had a very special social function at the time of the kingdoms of Benin or Nigeria, they were the "executioners" of the kings. Today they no longer play this role but their vodun is still alive and ceremonies are affiliated to the ancestors of the clan.


Orchestre LES BLACKS FINGERS de Cotonou


Je suis toujours agréablement surpris de découvrir un nouvel orchestre béninois. L'orchestre Les Black Fingers de Cotonou est, pour moi, totalement inconnu ainsi que le chanteur Kpochan Pierrot qui a auto-produit l'album. Je pense que le disque date de la fin des années 70 et qu'il compile plusieurs morceaux enregistrés à partir de 45 tours, autrement dit le son est pourri. Seul le morceau "Gnonnou" est d'excellente qualité.


I am always pleasantly surprised to discover a new band from Benin. The orchestra "Les Black Fingers de Cotonou" is for me totally unknown such as  singer Kpochan, who apprently self-produced the album. I think the record was released at the end of the 70's but it compiles several songs recorded from 7 inches. Therefore, the sound is sometimes awful, only the song "Gnonnou" is in a perfect shape.


Vodun Music: ASO


Je voudrais revenir aux sources et aux valeurs du blog Oro: Partager de la musique. Notamment la musique Vodoun. Beaucoup ne savent pas que je suis documentariste, que j'ai produit et réaliser plusieurs films sur la religion "Vodun" au Bénin.
Aso est un fétiche Vodoun et un instrument de musique unique, le plus grand balafon dans le monde. C'est un "double xylophone sur fosse" comme l'a nommé le musicologue Gilbert Rouget lorsque il l'a entendu et photographié à Porto-Novo en 1952. Il ne reste plus qu'un seul Aso au Bénin et je vous offre le seul enregistrement existant. En effet, Aso est un fétiche très particulier qui ouvre et clôture les cérémonies du Vodoun Achina. En 2002, j'ai été autorisé à enregistrer et aujourd'hui partager cette musique chargée d'esprits et terriblement puissante. Son instrument principale est un double balafon géant creusé dans la terre. Les deux batteurs se font face, le grand exécute la rythmique, le petit les harmoniques. 

Giant Balafon Aso by Orogod

I want to return to the sources and values of Oro: Share music, including music from Vodun religion. Many do not know that I'm a documentary filmmaker. I produced several documentaries about Vodun in Benin.
Aso is a voodoo fetish and unique musical instrument, the biggest balafon in the world. It is a "double xylophone dug in the earth" as musicologist named it when he heard and shot it in 1952. There remains only one Aso in Benin and I offer the only existing recording. Indeed, Aso is a very particular fetish that opens and closes ceremonies of Vodun Achina. In 2002, I was allowed to to film and record, and share, this music loaded with spirits and terribly powerful. Its main instrument is dual giant balafon dug in the ground. The two drummers face each other, the big executes the rhythmic, the small harmonics.