Orchestre Les Astronautes de Cotonou


Here is a new band from Benin on Oro, "Les Astronautes de Cotonou" and a new label, "Etoiles Noires" (Black Stars). The orchestra was formed, I believe, by El Rego before 1970. Subsequently, "Les Astronautes", following their own voice recorded with many authors such as Desire G. de Souza around 1975. Side 1, "Egbeton Dje Bodji", is nostalgic sato rhythm and Side 2, "Ahouilivou Dougbe", is an indispensable cavacha rhythm. Another fabulous post about "the astronauts" will be published soon...

oro


Voici un nouvel orchestre béninois sur Oro, Les Astronautes de Cotonou, et un nouveau label, "Etoiles Noires". L'orchestre a été formé, je crois, par El Rego avant 1970. Par la suite, "Les Astronautes" ont suivi leur propre voix et enregistré avec de nombreux auteurs tels que Désiré G. de Souza vers 1975. La face A, "Egbeton Djè Bodji", est un rythme sato nostalgique et la Face B, "Ahouilivou Dougbé", un rythme cavacha indispensable. Un autre fabuleux courrier sur Les Astronautes de Cotonou sera bientôt publié...

Gnonnas Pedro y Sus Panchos: "Une Fille à Saïgon" (1970)


Gnonnas Pedro founded his first band, Los Panchos, in 1965. In 1970, it became "Gnonnas Pedro y sus Panchos". Inspired by the french author and singer, Charles Aznavour, he composed many titles in french and in the same style of singing than his predecessor, as this beautiful song "Une Fille à Saigon" ("Girl of Saigon"). The other title of the record, "Avivogbe", is an afro-beat title rhythm inspired by Agbadja rhythm from Gnonnas Pedro's region in Benin.


Gnonnas Pedro fonde en 1965 l'orchestre Los Panchos qui deviendront en 1970 "Gnonnas Pedro Y Sus Panchos". Inspiré par le chanteur et auteur français, Charles Aznavour, il compose de nombreux titres en langue française et dans le même style que son ainé, comme ce superbe morceau "Une Fille à Saïgon". L'autre morceau du disque, "Avivogbe" est un rythme intitulé afro-beat et d'inspiration Agbadja, un rythme de la région d'origine de Gnonnas Pedro, dans l'ouest du Bénin.

Lemed Janvier & l'Orchestre AFRISA International de TABU LEY ROCHEREAU (1983)



Lemed Janvier has not been mentioned for a long time on the blog. You can see the previous posts hereKpedjolemed Janvier was born in 1949 in Cove, benin. he started music at college. his father saw in him the desire to become a musician and asked him to go study at the INZA (National Arts Institute of Zaïre). But Janvier anticipates integrating the Poly-Rythmo orchestra with whom he recorded his first title: "Sais-tu que je t'aime". At the insistence of his father, he joined, in 1979, the orchestra "Les Volcans de la Capitale", which was the national orchestra, and recorded three albums. Finally, he went to study in Zaïre and joined, as singer, the Afrisa International Tabu Rey Rochereau's band. He recorded  three albums: "Mea Culpa", "Akuotowévo" and finally "Lemed in Kinshasa". Lemed janvier passed away on January 11, 2011 at the age of 62.


Il y a longtemps que Lemed Janvier n'a pas été évoqué sur le blog. vous pouvez consulter les précédents courriers iciKpedjolemed janvier est né en 1949 à Covè, Bénin. Il commence la musique dans la chorale de son collège. Son père voyant en lui le désir de devenir musicien lui propose de l'inscrire à l'INZA (Institut National des Arts du Zaïre) après son baccalauréat. Mais janvier anticipe en intégrant l'Orchestre Poly-Rythmo avec qui il enregistre son premier titre: "Sais-tu que je t'aime". Sur l'insistance de son père, il intègre, en 1979, l'orchestre des "Volcans de la Capitale", qui était l'orchestre national, et enregistre trois albums. Finalement, il part faire ses études au Zaïre et intègre en qualité de chanteur l'orchestre Afrisa International de Tabu Ley Rochereau. Il enregistre trois albums: "Mea Culpa", "Akuotowévo" et enfin "Lemed à Kinshasa". Lemed janvier nous a quitté le 11 Janvier 2011 à l'âge de 62 ans.

MUSIC FROM SECRET SOCIETIES: Ivory-Coast, Dahomey, Guinea (1952)



In 1952, Gilbert Rouget travels throughout Africa and recorded many traditional musicians. These trips funded by the french Museum of Man and even more so by the former French colony. Many records will be edited and can be consulted on Oro. This album: "Music of Secret Societies" offers a range of traditional bands of Ivory Coast, Dahomey and Guinea. The record is very well preserved.

SIDE 1
IVORY COAST
By their number, the Baule people are the most important of Ivory Coast. They are rich, with a powerful social organization and highly independent. The quality of his art (sculpture, weaving and jewelry) make Baule society one of the highlights of West Africa.
1.PONDO KAKOU
Pondo Kakou et Gooli, which never move without the other, together form the most powerful protective spirits of the village. They are the policeman of morality and to them guilty pay the fine of his fault.
2. GRINPI
Battery of six drums and an iron bell.
The photo on the front cover was taken even while recording. The big drum is beaten in honor of a chief or a great person.
3.DIOUROU
The Baule like to meet in the evenings, drink and sing nostalgic and satirical songs. It speaks of a "wound in the other world can not cure", referring to the holes in the human body that never close and that we must accept without being able to change anything.

SIDE 2
DAHOMEY
1. BATTERY FOR OGUN
This battery was reorder in Nago (Yoruba) country, to Ilodo, at night, during the ceremony dedicated to god of Iron, Ogun.
2. During the ceremony, Ogun manifests itself violently. The women sing to calm him.
3. SAKARA
This little formation has a good reputation in Dahomey and Nigeria. It is made up of Adjado, lead singer, a Sakara drummer (fish skin stretched over a collar of pottery) and two gourd drummers. These are professional musicians who play for weddings, baptisms or sporting events.
4. SONGS FOR A VODUN
The Adgidigbo is formed by a soap box on the upper face of which are atteched side by side five metal plates that the musician vibrates with his thumbs. The song is characteristic of the vocal style of Goun people so different from the style of the Yoruba, their neighbors.
5. The NESSOUHOUE are dead princes of the royal family of Abomey. This song was recorded in a temple of Abomey in the evening during the long season dedicated to cults of the ancient kings.

GUINEA
6. MALINKE BATTERY
Karala village. Two drums.The rhythm is the dance of Mosso Bara women (women drums)
7. SONG OF THE HUNTER
The griot sings a fighter air with his balafon.
8. DUET OF BOLON
Town of Kankan. The large three-stringed harps (Bolon) rang once for military parades
9. DANCE OF WOMEN
Souribadougou village. Prelude to Mosso Bara dance.




En 1952, Gilbert Rouget parcourt toute l'Afrique de l'Ouest et enregistre de nombreux artistes traditionnels. De ces voyages financés par le Musée de l'Homme et à fortiori par l'ancienne Colonie française, natteront de nombreuses sorties discographiques que vous avez déjà pu consulter sur Oro. L'album "Musique de soit secrète" propose un panel de groupes traditionnels de Côte d'Ivoire, du Dahomey et de Guinée. Ce disque est très bien conservé et l'on sent déjà dans ces différents pays les futures influences de la musique moderne réservée à toutes les sociétés.

Face 1
CÔTE D'IVOIRE
Par leur nombre, Les Baoulé, forment le peuple le plus important de la Côte d'Ivoire. Ce sont des paysans aisés, puissamment organisés socialement et de caractère très indépendant. Par la qualité de son art (sculpture, tissage et bijoux d'or) la société Baoulé est l'une des plus marquantes de l'Afrique occidentale.
1. PONDO KAKOU.
Pondo Kakou et Gooli, qui ne se déplacent jamais l'un sans l'autre forment, ensemble, le plus puissant des génies protecteurs du village. Ils sont le gendarme de la morale et c'est à eux que le coupable paye l'amende de sa faute.
2. GRINPI
Batterie de six tambours et une cloche de fer.
La photographie qui figure sur la couverture du disque a été prise pendant l'enregistrement même. Le grand tambour du centre n'est battu qu'en l'honneur d'un chef ou d'un grand personnage.
3. DIOUROU
Les Baoulé aiment à se réunir le soir entre hommes, à boire et à chanter des chansons nostalgiques ou satiriques. Celle-ci parle "d'une plaie de l'autre monde qui ne peut pas guérir", allusion aux orifices du corps humain qui ne se ferment jamais et qu'il nous faut accepter sans pouvoir rien changer.

FACE 2
DAHOMEY
1. BATTERIE POUR OGOUN EDEYI
Cette batterie a été enregistrée en pays Nago ou Yorouba., à Ilodo, la nuit, au cours de la cérémonie destinée au dieu du fer Ogoun Edeyi.
2. Au cours de la cérémonie que lui consacrent ses fidèles, Ogoun, dieu du fer, se manifeste violemment. Les femmes chantent pour le calmer puis entonnent une suite d'airs à sa gloire.
3. SAKARA
Cette petite formation qui a bonne réputation au Dahomey et au Nigeria est composée de Adjado, chanteur principal et joueur de petiti violon à une corde, d'un batteur de tambour Sakara (peau de poisson tendue sur un col de poterie) et de deux batteurs de calebasse. Ce sont des musiciens professionnels qui animent mariages, baptêmes ou réunions sportives.
4. CHANTS POUR UN VODOUN
L'Adgidigbo que l'on entend ici est constitué par une caisse à savon sur la face supérieure de laquelle sont fixées côte à côte cinq lames de métal que le musicien fait vibrer avec ses pouces. La chanson est caractéristique du style vocal des Goun du dahomey si différent du style des Yorouba, leurs voisins.
5. Les Nessouhoue sont les princes défunts de la famille royale d'Abomey. Ce chant été enregistré dans un temple d'Abomey, le soir, pendant la longue période des fêtes consacrées aux cultes des anciens rois.

GUINEE
6. BATTERIE MALINKE
Village de Karala. Deux tambours. Le rythme est celui de la danse des femmes Mosso Bara (femmes tambours)
7. CHANT DE CHASSEUR
Le griot des chasseurs chante un air en s'accompagnant de son Balafon.
8. DUO DE BOLONS
Ville de Kankan. Les grandes harpes à trois cordes (Bolon) résonnaient autrefois pour des parades militaires.
9. DANSE DE FEMMES
Village de Souribadougou. Prélude à la danse Mosso Bara.

T.P. Orchestre Poly-Rythmo (Echos du Terroir)


Je suis désolé de proposer un vinyle de mauvaise qualité sonore mais cet enregistrement du Poly-Rythmo est tellement surprenant qu'il fait oublier sa dégradation. Ce groupe réserve toujours des surprise dans la variété des rythmes qu'ils jouent, en particulier sur le morceau Sato de la Face B: "Ati Sissin". La guitare et les cuivres font curieusement penser à la musique éthiopienne de la même époque.

oro

I am sorry to offer a poor sound quality of vinyl but this recording from Poly-Rythmo is so surprising that it makes you forget its old age and degradation. this band is full of surprises in the variety of rhythms they play, especially on the Sato title on side B: "Ati Sissin". the guitar and brass sound curiously like Ethiopian music from the same period.

Cissé Abdoulaye & Les Vautours (Burkina-Faso/1978)


This excellent album, recorded in 1978 by the Burkinabe singer and his band "Les Vautours" (The Vultures), is rare. The label Tropiques Satel always reserve good surprises. Here is an interview with Abdoulaye Cissé found on lefaso.net

"I started music very young, when I went to school in Koudougou in 1962. I already had a guitar that my uncle gave me. My father was a republican guard and I had the opportunity to see many bands. I am not a griot and I'm not allowed to sing. I was the only one to be interested by music and my family finally understood me. I recorded my first 7 inches in 1974 and my first album in 1978 in Benin. Outside of music, I was trained for teaching. I came out as a teacher in 1968 and did 12 years in the field, in the bush as they say..."

Cet excellent album enregistré au Bénin en 1978 par le chanteur burkinabé et son orchestre "Les Vautours" est plutôt rare. Le label Tropiques Satel réservera toujours des bonnes surprises. Voici une interview de Cissé Abdoulaye trouvé sur lefaso.net

"J'ai commencé la musique tout petit. Quand j'allais à l'école à Koudougou en 1962. J'avais déjà une guitare que m'avait offert mon oncle. Mon père était un garde républicain et j'ai eu l'occasion de voir beaucoup de groupes. Je ne suis pas griot et je n'ai pas le droit de chanter. J'étais le seul à avoir un penchant pour la musique et ma famille m'a finalement compris. J'ai enregistré mon premier 45 tours en 1974 et mon premier en album en 1978 au Bénin. En dehors de la musique, j'ai été formé pour l'enseignement. Je suis sorti instituteur en 1968 et j'ai fait 12 ans sur le terrain, dans la brousse comme on dit..."